Les 7 péchés capitaux dont il faut se débarrasser pour démarrer tout projet,

Pourquoi certaines personnes passent le cap de démarrer leur entreprise  et d’autres non?

D’ores et déjà, on sait que les réussites en affaires revêtent plusieurs facettes et formes! Parlant des entrepreneurs, il y a de gens qui n’osent jamais et d’autres qui s’y risquent! Après avoir côtoyé et accompagné nombre d’entrepreneurs durant des années, je peux me permettre de faire un survol des éléments à éliminer dans cette quête de réponses :

–  Le rôle de la religion est moins déterminant dans le fait de s’y lancer ou pas car, il y a des entrepreneurs à succès dans toutes les religions : tant chez les chrétiens, les musulmans, les bouddhistes, les animistes…y compris chez les athées;

–  L’école : Plusieurs entrepreneurs à succès dans le monde ont eu maille à partir avec l’école et certains d’entre eux m’y ont même été longtemps (pour ne pas dire pas du tout). Mais il y a autant des MBA et des Ph. D qui ont du succès en affaires!

–  La race n’y est pour rien non plus car, il y a des entrepreneurs à succès dans toutes les races et d’ailleurs, des récentes études tendent à établir un certain lien entre pauvreté et entrepreneuriat!

–  Quant aux attributs physiques (âge, poids, langue parlée…), ils n’ont rien de déterminants.

Alors, où se loge le secret? À notre avis, c’est à travers les 7 péchés capitaux que nous aurons une partie de réponses à notre questionnement de départ.

  1. La peur de l’échec : celle d’initier et de commencer quelque chose, de se jeter à l’eau, d’abandonner ce qu’il est convenu d’appeler sa «  zone de confort ». On parle ici de la peur d’échouer : Près de 95% des gens qui ont des idées d’affaires n’en font rien par peur de l’échec! En faites-vous partie? La vérité est que tout le monde a peur de l’échec, à la différence près, les entrepreneurs eux, n’abandonnent pas! Nous avons identifié 2 armes contre la peur de l’échec : la première, c’est AGIR! Pour paraphraser Mandela qui disait, le courage n’est pas l’absence de peur mais c’est le triomphe et le brave, c’est celui qui réussit à conquérir cette peur d’échouer! La deuxième arme, c’est d’envisager « la possibilité de l’échec ». Souvent, l’échec est riche en enseignements, quand on échoue, on apprend et ultimement, on grandit! Donc, dans l’aventure entrepreneuriale, l’échec est une des options!
  2. La perfection : la recherche permanente de la perfection, appliquée en affaires, ne permet pas d’agir. En réalité, il n’y aura jamais de « timing parfait » pour démarrer un projet. Pour beaucoup de gens, ils attendent d’avoir une bonne idée d’affaires, d’autres attendent d’avoir suffisamment d’argent, ou d’obtenir du financement…l’important, c’est de commencer « quelque part » en utilisant ce qu’on a et ce qu’on peut trouver!
  3. Se considérer « indigne » ou bon à rien : Le travail de ce péché capital consiste à nous convaincre que nous ne sommes bon à rien. Tel que nous le disions à l’introduction, il y a des entrepreneurs dans toutes les sphères de la société et que cela n’a rien à voir à votre scolarité, à votre race et ni à vos traits physiques mais plutôt à votre confiance en vous, votre croyance en votre capacité de pouvoir changer les cours de choses!
  4. Votre capacité de rebondir (la résilience) : Les obstacles, les pièges, les difficultés et les défis rencontrés tout au long de la vie d’entrepreneur…demeurent des phénomènes normaux. Beaucoup de gens se confondent en excuses  et vous allez entendre souvent blâmer les autres : qui le gouvernement, les clients, les banques… bien souvent, des excuses pour ne pas recommencer. Ainsi, en affaires, on perd quelques batailles mais la clé c’est ne pas s’avouer vaincu avant la guerre!
  5. L’incrédulité : débuter un projet c’est dur! Seuls les gens ayant une grande confiance en soi y arrivent! Croire à son idée pour y arriver. Le succès appartient à ceux qui croient à leurs rêves! Croire à son idée, à sa vision et a son potentiel, voilà ce que recherchent par ailleurs les investisseurs dans un « deal ». La soif de réussir doit apparaitre dans votre projet!
  6. La myopie : Croire que démarrer une entreprise, si c’est pour faire de l’argent, c’est une idée fausse largement répandue. À l’instar de l’état d’esprit du Marathonien, l’entrepreneuriat est un sport d’endurance et non de vitesse comme l’est le sprinter du 100 mètres! Dans un monde de l’instantanéité, tout le monde veut des résultats immédiats, mais hélas, en affaires, c’est loin d’être souvent le cas.
  7. La procrastination: C’est un des 7 péchés capitaux  et de loin le plus nocif car, il nous enlève une de nos ressources les plus importantes qu’est le TEMPS.  Mais on peut se demander pourquoi autant de gens s’y plaisent avec ce péché?  Les raisons sont multiples et variés :

– On procrastine par ce qu’on a peur d’agir ou de prendre une décision. On ne veut  simplement pas confronter nos peurs, alors on repousse le tout le futur et ce, sans jamais agir;

– On procrastine lorsque vient le temps de prendre une décision qui nous pousse à poser un geste (agir), on a tendance à repousser la prise de décision et à s’y complaire dans sa « zone de confort ». Un des trucs pour y faire face :

Se donner des «  deadline » en mettant de l’avant un sentiment d’urgence permanente.

Résumé

Dans cet article intitulé les 7 péchés capitaux qui affectent, freinent et nous empêchent d’entreprendre. Le plus commun d’entre eux, c’est la peur d’échouer alors que le plus dangereux demeure la procrastination par le fait qu’il nous prive d’un des alliés les précieux à tout projet, le TEMPS. Suggestion : choisissez-en 3 des 7 péchés capitaux vous concernent et agissez dessus sans attendre! Ne procrastinez pas, agissez!

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